Après les pressions des syndicats et aussi des élus locaux, la Banque de France a annoncé, le vendredi 19 avril, une réduction du nombre de fermetures que la banque à qualifié « d’adaptations de son plan Banque de France 2020 ». Un plan qui prévoyait la fermeture de 60 bureaux d’accueil sur les 85 existant et la réduction d’effectif dans 55 succursales sur 96. En tout 2 500 emplois devaient être supprimés.
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C’est André Laignel, vice-président de l’Association des maires de France, qui est monté au créneau dès le mois de février en déclarant « ce plan est néfaste pour les entreprises et les collectivités, plus de 130 villes se verraient à nouveau affaiblies par la baisse des moyens affectés à un service public de proximité ».
La Banque de France annonce un report de la fermeture des caisses de Brive, Charleville, Chartres et Digne du 1er juillet au 1er octobre. Les caisses d’Épinal et Lons-le-Saunier seront bien fermées elles aussi, mais seulement le 1er juillet 2014. Les fermetures de Toulon, Saint-Brieuc et Lorient sont reportées après 2015.
Les villes d’Amiens, Évry, Rodez, Orléans, Nancy et Saint-Étienne pourraient bien sauver leur caisse dont la fermeture prévue pourrait être annulée.
A l’origine, les bureaux d’accueil et d’information de la banque qui accueillaient moins de 1 000 visiteurs par an devaient être fermés, mais la banque abaisse ce seuil à 500 visites par an. Seulement une douzaine de bureaux seraient concernés.
Bonne nouvelle pour certaines collectivités, des centres de traitement Entreprises pourraient être créés (6 au total) pour, selon la Banque de France «mieux prendre en compte les bassins économiques dépassant la taille critique ». Les villes de Valence, La Rochelle, Angers, Versailles, Albi et Nîmes seraient concernées.