Le 3 avril sur France Inter, Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics a indiqué qu’il discuterait avec la Commission européenne sur la cadence de réduction des déficits.
Pour le ministre, cette réduction des déficits sous la barre des 3 % du produit intérieur brut d’ici 2015 – soit 50 milliards d’euros d’économies dans les dépenses publiques – est toujours d’actualité, mais il souhaite « trouver le chemin de l’intérêt commun ».
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Pour le ministre, « les objectifs sont des objectifs que nous tiendrons » mais sans s’engager sur des dates car il ne faut pas « casser les ressorts de la croissance qui sont aujourd’hui en train de s’allumer ». Les 50 milliards ne doivent « pas faire peur à tout le monde … Je l’ai vu dans le domaine du travail : il y a des économies possibles sans pour autant massacrer … il faut le faire avec intelligence, tact et subtilité ».
La veille, Manuel Valls avait déjà indiqué sur TF1 concernant les déficits que « la situation est stabilisée par rapport à 2012 » mais avec le souhait de prolonger cette action et d’aller plus vite : « Réduire les déficits, il n’y a pas d’autre choix, … c’est une question de crédibilité pour la France. Notre dette, nous devons la maîtriser, sinon nous perdons notre souveraineté nationale. »
Le premier ministre a plaidé pour une rigueur budgétaire intelligente et a rassuré les fonctionnaires tout en avertissant : « sans mettre en cause les services public fondamentaux, indispensables à la solidarité, à la cohésion de notre pays. Je suis très attaché aux services publics, à condition qu’il soient efficaces ».