Dans une interview accordée au Point la veille de sa nomination, Emmanuel Macron, le nouveau ministre de l’économie s’est montré clair sur ses intentions concernant les dépenses publiques.
Il juge indispensables leur maîtrise mais « qu’il n’est pas nécessaire d’aller plus loin qu’une baisse de 50 milliards en trois ans, parce que cela poserait un problème d’exécution et alimenterait le risque déflationniste ».
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Pour Emmanuel Macron, l’enjeu n’est pas seulement budgétaire « La difficulté supplémentaire sur ce sujet, c’est qu’il y a toujours un doute sur la parole de la France, qui n’a respecté ses engagements ni en 2003 ni en 2007. Il faut en tenir compte. »
Le ministre estime que la baisse des dépenses est rendue nécessaire en raison des moindres recettes et de la panne de la croissance économique. Pour lui on ne peut plus jouer sur la fiscalité « qui a trop augmenté… Au moment où la zone euro était en danger extrême, il fallait augmenter les impôts. Simplement, cela a été fait alors que nos prédécesseurs avaient eux-même décidé plus de 30 milliards d’euros de hausses d’impôts en fin de mandat. Au total, entre 2010 et 2013, les impôts ont augmenté de plus de 60 milliards d’euros. L’exécutif n’avait pas beaucoup d’options en 2012 mais c’était trop. »