Le 19 avril, le Conseil des ministres européen a enfin abouti à un accord sur le «4e paquet ferroviaire européen» qui doit encore être validé par les États le 27 avril puis par la prochaine séance plénière du Parlement européen.
Le but de ce texte est d’ouvrir à la concurrence le trafic ferroviaire national de passagers, à l’horizon 2020 pour les grandes lignes et en 2023 ou 2024 pour les lignes régionales TER et TET.
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L’enjeu est de taille. En effet, les régions pourront alors évincer la SNCF et choisir un autre opérateur (privé) pour le transport des passagers sur les lignes dont elles ont la compétence. Mais la SNCF serait protégée pendant encore quelques décennies car les contrats conclus avant la mise en place de cette concurrence ne pourraient être rompus.
Les conséquences pour l’emploi, et en particulier l’emploi public ne sont pas encore estimées. Transferts du public vers le privé, suppressions de postes, création d’emplois de conducteurs ? Quel sera le sort des emplois «non navigants» (personnels de quai, agents d’accueil, etc.) ? Pour l’heure, aucune étude n’a pris en compte cet aspect.