Le 11 octobre 2013, lors du congrès national des sapeurs-pompiers, les principaux acteurs de la politique territoriale d’incendie et de secours ont signé un accord sur le volontariat. Trois ans après, un bilan positif a été présenté dans le cadre du 123e congrès de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France, à Tours.
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Pour les signataires de l’engagement national : «Ce bilan est incontestablement positif : la place du sapeur-pompier volontaire dans le dispositif de secours a été consolidée et les partenaires ont agi pour appliquer cet engagement». Mais, «si l’érosion du nombre de volontaires a été stoppée, cette tendance reste fragile et demande d’explorer de nouveaux viviers de volontaires et d’adapter nos organisations à l’évolution des formes d’engagement».
De nombreuses mesures permettent de favoriser le volontariat :
– assouplissement des critères médicaux (taille, vision),
– simplification des modalités de formation initiale,
– mise en place d’un plan d’action pour la féminisation des effectifs,
– création du service civique sapeurs-pompiers,
– promotion du dispositif des jeunes sapeurs-pompiers (JSP)
– création d’au moins une classe de cadets de la sécurité civile dans chaque département.
Le principal frein au recrutement de volontaires est constitué par la réticence des employeurs (publics et privés) à libérer leurs personnels dans le cadre des interventions.
Actuellement 194 000 volontaires et 53 000 professionnels (civils et militaires) assurent le maintien du dispositif d’intervention des sapeurs-pompiers.