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Christophe, gestionnaire adjoint en lycée après sa réussite au concours d’attaché d’administration de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur (Adaenes)

J’ai occupé le poste de technicien de recherche et formation, au sein d’une université de Lorraine, pendant 10 ans.

En 2004, à l’âge de 36 ans, j’ai passé le concours réservé en application de la loi Sapin, pour être affecté sur le poste que j’occupais déjà !

Plus tard, j’ai décidé de préparer le concours d’attaché d’administration de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur.

Ce concours est assez sélectif, et ne disposant seulement que d’un baccalauréat, je décidai de m’autoformer durant la pause méridienne que je passais dans mon bureau.

C’est ainsi que durant 2 ans, j’ai fait parcourir des kilomètres à ma souris en consultant la plupart des sites Internet relatifs à l’éducation nationale et à l’administration en général, plusieurs sites d’universités, celui de l’AMUE ou encore le site d’un intendant d’EPLE, etc. J’ai aussi acheté quelques livres de droit administratif et communautaire, et aussi un manuel de finances publiques.

Je me suis inscrit, à 40 ans, à la session 2008 du concours d’Adaenes (attaché d’administration de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, ex AASU) afin de «sentir» les épreuves, plus dans l’optique d’une «répétition générale» qu’avec un réel espoir… en me disant qu’à partir de mes notes, je pourrais réorienter mes sujets d’études pour la session 2009.

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Coup de chance pour moi qui travaillais en université, la note de synthèse eut pour thème cette année-là « les nouvelles modalités d’élection du président d’université, consécutives à la loi relative aux libertés et responsabilités des universités ».

Le lendemain, je passais la seconde épreuve, celle des questions à réponses courtes. Cette épreuve m’a semblé très difficile car le champ à connaître est très vaste. Je n’ai su répondre qu’à un peu plus de la moitié des 12 questions, essentiellement à celles ayant un thème financier.

J’ai appris deux mois plus tard que j’étais admissible et devais me rendre à Paris une semaine plus tard. Cette semaine a été la plus angoissante de ma vie car j’allais tout gagner ou perdre (au moins un an jusqu’à la prochaine session) suite à un oral de 30 minutes.

J’ai donc préparé un texte d’une dizaine de minutes relatant ma carrière et mes aspirations en tant que futur attaché. N’étant pas très bon en représentation et n’ayant pas l’aisance d’un grand orateur, j’ai décidé d’apprendre par coeur mon texte.

Je pense qu’il est indispensable de connaître parfaitement au moins les grandes lignes du plan et les enchaînements du speech d’introduction. Je me suis rendu à l’oral et ai été interrogé par un jury composé de trois personnes.

Je suis sorti «délavé» de ma piètre prestation puisque les questions que j’ai eues concernaient essentiellement des domaines que je ne connaissais pas (l’hygiène en cuisine dans les EPLE par exemple).

Contre toute attente, ma prestation a convenu au jury puisque j’ai reçu une très bonne note à cet oral. J’en conclus que le jury m’a jugé essentiellement sur ma capacité à «improviser» de moins mauvaises réponses…

En septembre, j’étais nommé stagiaire au sein d’une intendance d’un lycée de mon académie, tout près de chez moi.

J’assure désormais les fonctions de gestionnaire adjoint et mes principales missions consistent en la gestion du service annexe de restauration et du service général.

J’encadre donc une quarantaine d’agents ATEE, grandement aidé sur le terrain par deux agents-chefs efficaces. Je gère aussi les voyages de la cité scolaire.

Je suis très content de mon affectation car celle-ci m’a permis de connaître l’univers des EPLE qui est assez éloigné de celui du supérieur, sans avoir trop de responsabilités d’un seul coup.

Je pense, après un peu moins de deux ans sur ce poste, être en mesure d’occuper un emploi plus en accord avec mes aspirations initiales ; c’est pourquoi je compte l’an prochain demander une mutation intra-académique afin d’obtenir un poste de gestionnaire.

Et pourquoi pas, dans quelques années obtenir un poste d’agent comptable et le grade d’attaché principal…

À mon sens, l’intérêt majeur du métier de gestionnaire réside dans sa diversité.


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mis à jour le 19 Juin 2022

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