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Cyrielle, gardienne de la paix en police secours dans un commissariat de Lyon

Ma préparation au concours s’est très bien passée. Je l’ai eu du deuxième coup, ce n’était pas facile, mais la motivation était suprême et je ne cache pas que je bossais beaucoup pour réussir, entre bouquins et footing, je n’arrêtais pas ! Mes oraux, ce fut le moment le plus important de ma vie : j’avais mon destin entre mes mains et il fallait à tout prix que le jury voie à quel point ce métier de policier était fait pour moi.

La formation, les cours, le stage ont été super, j’ai tout aimé, la seule chose que je peux regretter c’est qu’il n’y ait pas toujours d’entraide entre les élèves en formation, à cause de la concurrence pour le choix des postes. En ce qui concerne mes premiers jours dans mon premier service, la Compagnie de Sécurité Routière de Lyon, c’était un vrai bonheur !! Des collègues géniaux, une très bonne ambiance et chaque jour le bonheur de se rendre au travail.

Tout a commencé quand j’étais très jeune, un papa policier, un exemple, une fierté malgré les petits copains de classe qui critiquent ce métier que je trouvais si beau et intéressant… À 18 ans, en terminale, je passe pour la première fois le concours de Gardien de la Paix en Février 2005. Je réussis les écrits, je passe les oraux assez contente de moi et la sentence tombe : j’ai échoué de 0,12 points !! L’horreur !! Tant de travail pour échouer si près du but ! Je retente ma chance au concours suivant en septembre de la même année, encore plus motivée et là, enfin, j’ai mon concours !!! À 19 ans à peine, je partage cette joie avec ma famille et mes amis qui m’entouraient, et évidemment mes nombreux contacts du forum. Reconnue apte à la visite médicale, rien ne pouvait m’empêcher de vivre mon rêve d’être policier !!

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J’ai la chance d’être embauchée à la Police Technique et Scientifique avec d’autres jeunes comme moi qui ont réussi le concours de Gardien de la Paix, en attendant l’incorporation en École de Police. Je reste à ce poste durant 9 mois et j’intègre l’École Nationale de Police de Châtelguyon (63) début décembre 2006. La formation dure un an : 5 mois d’école, 3 mois de stage et 3 mois de retour à l’école.

Le plus dur, ce sont les cinq premiers mois qui sont éprouvants physiquement et moralement. On apprend à vivre en collectivité, on se rend compte que malgré la meilleure volonté du monde, il y a certaines personnes avec qui l’on ne s’entendra jamais et d’autres avec qui l’on partagera tout. L’essentiel est que malgré ces différends et ces différences nous étions tous prêts à être policiers et à s’aider si l’un d’entre nous était en danger sur le terrain. Le plus important c’est la cohésion dans les moments délicats. Après on ne peut pas être ami avec tout le monde, mais ce n’est pas ce qu’on nous demande. Je m’investis dans mon travail, j’ai tellement de choses à connaître et à vivre que je me consacre beaucoup à ce métier.

Sortie d’école début décembre 2007, j’ai la chance d’être affectée sur Lyon (69) à la Compagnie de Sécurité Routière. Et là on se dit , «je ne suis pas en Commissariat», mais finalement j’ai eu le service rêvé pour une première affectation, en tout cas pour moi. Des responsabilités mais pas un poste de police à gérer seule, des procès-verbaux mais juste le nécessaire pour se faire la main. Je suis devenue une professionnelle du Code de la Route grâce à des collègues expérimentés et aux motards de la police très compétents avec qui je travaillais également.

Mon rapport avec mes collègues s’est tout de suite bien passé, aussi bien avec les femmes que les hommes. J’avais tellement peur de ne pas m’entendre avec les filles, car certaines y voient une certaine concurrence à l’arrivée d’une nouvelle…

Je suis restée dans ce service un peu plus d’un an avant de muter à ma demande en Police Secours dans un Commissariat de Lyon. Une autre façon de travailler, un autre bonheur mais tout autant de plaisir à venir travailler. Bien entourée encore une fois.

Je n’ai qu’une chose à dire: j’aime être POLICIER. J’aime aider les personnes, appliquer les lois et les faire respecter. Arrêter les « méchants», c’est à ça que sert la Police et ça a toujours été ma vocation. Respecter les lois et les personnes qui les font appliquer est la base d’une bonne entente, du respect entre les personnes et d’un bon savoir-vivre.


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mis à jour le 19 Juin 2022

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