Je viens de réussir le concours de conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation (CPIP) de catégorie B.
Titulaire d’un M2 Traitement de la délinquance, application et exécution des peines, je suis passionnée du milieu pénitentiaire, confortée par mes divers stages effectués au cours de mon cursus universitaire.
J’ai effectué un an de préparation à l’IEJ Panthéon Assas à Paris. Mon objectif et mon rêve étant d’accéder au poste de Directeur des services pénitentiaires (DSP), avec cette année 12 postes au niveau national. La diversité des taches exercées, les responsabilités, une profession humainement enrichissante tant à l’égard des détenus placés sous main de justice que des personnels, l’action, l’imprévisible, la diversité des acteurs rencontrés (médecin, préfet, magistrat, avocat, ministre) font que cette profession m’attire plus que toute autre.
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J’ai également passé le concours de Directeur des Services pénitentiaires d’insertion et de probation, avec 13 postes pour l’année 2013. Ayant échoué aux deux concours de directeur, je vais quand même intégrer l’école nationale d’administration pénitentiaire (ENAP) en tant que CPIP.
S’agissant de l’oral du concours de CPIP, très surprise, j’ai tiré au sort le sujet «Marilyn Manson» !!!! Sujet de culture générale très rock’n roll donc…
Aucune question sur ma personnalité, pourquoi la pénitentiaire… rien (sans doute ont-ils compris que j’étais passionnée et que je connaissais déjà le milieu), j’ai donc plutôt été testée sur des questions d’actualité et des mises en situation.
Le seul conseil utile à donner (malgré mes deux échecs) est sans doute de garder espoir et qu’avec la passion et la motivation, la patience, du temps et du travail, il est possible d’arriver à ses objectifs (enfin j’y crois encore).
Plus sérieusement, suivre l’actualité, les expos, s’intéresser au métier (oui parce que beaucoup passent des concours «comme ça»), effectuer des stages, réviser évidemment, sont sans doute les meilleurs conseils.
Pour ma part, intégrer la Fonction publique et plus précisément l’administration pénitentiaire n’est pas un hasard mais une vocation.
Une passion, servir l’Etat, être utile à la société à travers les missions confiées qui sont souvent méconnues ou perçues «négativement». Un monde passionnant pourtant, qui se féminise, qui évolue sans cesse avec l’Union européenne. Une mobilité (avantage comme inconvénient), des perspectives d’évolution ou de passerelles possibles en interne… sont toutes les raisons qui m’ont motivée à intégrer le service public.
Les métiers pénitentiaires quant à eux permettent d’accomplir des missions délicates, avec un rôle parfois difficile à assumer, soumis à des pressions et des contraintes quotidiennes… Mais ces carrières apportent aussi beaucoup de satisfaction, amènent à rencontrer des personnes différentes venant de tous horizons, si particuliers pour certains, mais uniques et exceptionnels humainement.
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