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Les métiers Médicaux et Infirmiers

Toutes les filières donnent accès à un diplôme d’État absolument nécessaire pour exercer. Tous les métiers du secteur connaissent une pénurie de praticiens. Dans les hôpitaux, les spécialistes sont pour certains recrutés à l’étranger et les établissements de soins manquent d’infirmiers et d’aides-soignants depuis maintenant 10 ans.

Les conditions de travail sont difficiles et souvent dues aux sous-effectifs : surcharge de travail, horaires décalés, responsabilité envers les malades, contact avec une population en souffrance, etc.

1 – LES MÉTIERS MÉDICAUX

Des études longues, un emploi assuré

La caractéristique commune aux métiers médicaux est la longueur des études. Il faut 5 années pour une sage-femme et 11 pour un médecin spécialiste. Le niveau d’entrée est particulièrement élevé et la sélection en fin de première année est drastique.

La PACES (première année commune aux études de santé) est le point de passage obligatoire. Cette année est sanctionnée par un concours très sélectif où seuls 20 % des candidats sont admis en 2e année.

Par exemple, en 2014, le nombre de places était de 7 492 en médecine, 3 099 en pharmacie, 1 200 en chirurgie dentaire et 1 016 pour les sages-femmes.

Voir ci-dessous le paragraphe sur la PACES (partie 2)

Les métiers médicaux à la loupe

Anesthésiste-réanimateur

Durée minimum des études : 11 ans

L’anesthésiste-réanimateur est un médecin spécialisé qui reçoit en consultation les patients avant une opération pour prévenir les risques liés à l’anesthésie. Dans le bloc opératoire, il assure l’endormissement du patient lors de l’opération avec le produit le mieux adapté selon les cas. Tout au long de l’intervention, il surveille l’état d’endormissement. Son rôle se prolonge jusqu’à la salle de réveil pour le contrôle de l’état de santé du patient.

Certains postes d’anesthésistes-réanimateurs sont disponibles dans les services de réanimation auprès de personnes dont le pronostic vital est engagé.

Chirurgien

Durée minimum des études : 11 ans + 2 ans pour les chefs de clinique

Le terme de chirurgien est générique. La profession possède plusieurs spécialités. Dans tous les cas, il opère les patients pour ôter des tissus malades, réparer des traumatismes, poser des prothèses ou intervenir sur des malformations. Il travaille en équipe dont il est le capitaine. C’est un métier particulièrement exigeant et très technique.

Le chirurgien est en contact avec les patients. Il doit aussi faire preuve de sens des relations humaines et de psychologie.

Chirurgien-dentiste

Durée minimum des études : 6 ans

Avec un matériel très élaboré, le chirurgien-dentiste prodigue des soins médicaux, réalise des actes de radiologie et de chirurgie ainsi que des interventions esthétiques. C’est un métier très technique qui demande de la patience et de l’habileté. Il intègre une grande partie de prévention.

Si la plupart des chirurgiens-dentistes exercent dans leur cabinet, certains travaillent au sein des hôpitaux et des centres de soins ou dans le service de santé des armées.

Dermatologue

Durée minimum des études : 6 années de tronc commun + 4 ans d’internat spécialisé

C’est un spécialiste de la peau et de ses maladies. Beaucoup exercent en libéral. Ils peuvent alors réaliser des actes de chirurgie simples.

En milieu hospitalier, ils interviennent en cancérologie (cancer de la peau) ou au chevet des grands brûlés.

Médecin de l’Éducation nationale

Durée minimum des études : 9 ans pour le diplôme de généraliste + 1 an pour la formation complémentaire à l’EHESP (École des hautes études en santé publique) à Rennes

Dans les écoles maternelles, primaires, les collèges et les lycées, le médecin de l’Éducation nationale assure une veille de santé. Il mesure la taille et le poids, observe la souplesse de la colonne vertébrale, réalise des tests visuels et auditifs. Il ne réalise pas de soins. Sa mission principale est de repérer les troubles, les handicaps, les comportements à risque auprès des élèves. Il joue un rôle primordial dans la prévention des mauvais traitements.

Le nombre de places est très limité (56 en 2016). Après les études de médecine, il faut encore passer un concours de l’Éducation nationale avant d’être recruté.

Médecin du sport

Durée minimum des études : 9 ans pour les études de généraliste + 2 ans pour préparer un DESC (diplôme d’études spécialisées complémentaires) médecine du sport

Le médecin du sport surveille l’état de santé des sportifs, aussi bien pour les amateurs que pour les professionnels. Il a un rôle d’alerte lorsque le sportif risque de dépasser les capacités de son corps. Il participe aux programmes d’entraînement pour les adapter selon les possibilités des athlètes.

Dans une équipe professionnelle, le médecin du sport fait office de généraliste qui soigne les blessures et les maladies courantes.

Médecin du travail

Durée minimum des études : 6 années de tronc commun + 4 ans de spécialité

Ses missions sont variées et complexes. Il doit assurer les consultations dans le cadre des visites obligatoires de la médecine du travail. La grande diversité des métiers et des postes de travail l’oblige à se tenir informé des outillages et matériels utilisés, des contraintes et des postures. Lors de ses visites, il doit être capable d’identifier un problème de santé quel qu’il soit.

Au sein des entreprises, il participe à l’amélioration des conditions de travail (bruits, fumées, produits toxiques, gestes répétitifs, etc.), conseille sur les aménagements et vérifie les conditions d’hygiène. Il détecte les produits et les installations dangereux comme l’amiante.

Le médecin du travail est toujours salarié d’un service de santé du travail, établissement public ou association.

Médecin généraliste

Durée minimum des études : 9 ans

Le médecin généraliste n’exerce qu’en cabinet libéral. Il est confronté à toute la panoplie des maladies et des maux qu’il doit diagnostiquer pour prescrire le traitement adéquat ou orienter le patient vers un spécialiste. C’est le médecin qui connait et suit ses patients sur le long terme. Il a un rôle d’écoute et une fonction sociale importante.

Médecin régulateur

Durée minimum des études : 8 ans de formation de généraliste + 2 ans pour le DESC (diplôme d’études spécialisées complémentaires) de médecine d’urgence

Voilà un médecin qui n’est presque jamais en contact physique avec les patients. Il répond au téléphone pour apprécier la situation du malade et apporter la réponse la mieux adaptée aux appels d’urgence. Du simple «bobo» qui demande juste des paroles rassurantes aux cas les plus graves, il régule les appels et déclenche les secours appropriés (SAMU, SMUR, pompiers), oriente vers un établissement de soins.

Il est toujours salarié d’un centre d’assistance : hôpitaux départementaux ou régionaux, sapeurs-pompiers.

Médecin urgentiste

Durée minimum des études : 8 ans de formation de généraliste + 2 ans pour le DESC (diplôme d’études spécialisées complémentaires). Il est possible d’accéder à la profession avec le DE (diplôme d’État) de médecin anesthésiste-réanimateur.

Salarié d’un service des urgences de l’hôpital ou des sapeurs-pompiers, le médecin urgentiste prend en charge sur le terrain, lors d’une intervention extérieure avec des véhicules spécialisés (par la route, les airs, la navigation et tout autre moyen de déplacement) les patients dont l’état de santé présente une urgence absolue ou qui ne peuvent venir seuls à l’établissement de soins.

Les raisons d’intervention sont nombreuses, de l’entorse à l’infarctus, y compris dans des situations d’accidents ou de catastrophes. Le médecin n’a alors que quelques minutes pour établir son diagnostic et prodiguer les premiers soins.

À l’hôpital, il prend en charge les patients transportés par les services d’urgence.
Dans les petites unités, il fait souvent office de médecin régulateur.

Ophtalmologue

Durée minimum des études : 6 ans d’études de généraliste + 5 années de spécialisation en internat

Spécialiste des yeux, l’ophtalmologue prescrit les dispositifs de correction de la vision. Mais il va plus loin en alertant ses patients sur des maladies dont l’œil est le révélateur comme le diabète, certaines maladies infectieuses ou l’hypertension. Il assure aussi des diagnostics et des traitements pour des maladies graves et dégénérescentes des yeux.

Oto-rhino-laryngologiste (ORL)

Durée minimum des études : 6 ans d’études de généraliste + 5 années de spécialisation en internat

Le fonctionnement mécanique des organes de la tête sont le champ d’action de l’ORL : le nez, la bouche, la gorge, les cavités des yeux, le cou, etc. Des amygdales au cancer de la gorge, ce spécialiste soigne et opère les différentes pathologies de ces zones. L’oto-rhino-laryngologie est l’une des spécialités chirurgicales.

Pédiatre

Durée minimum des études : 6 ans d’études de généraliste + 4 années de spécialisation en internat

Le pédiatre est le médecin des enfants, de la naissance jusqu’à la fin de l’adolescence. En plus des soins de la médecine générale, il doit être attentif aux différentes phases de la croissance et en déceler les anomalies. Il doit faire preuve d’écoute, de psychologie et d’intuition car les jeunes enfants ont du mal à expliquer leurs maux. Il informe et conseille les parents et joue un rôle primordial dans la prévention des violences familiales.

Psychiatre

Durée minimum des études : 6 ans d’études de généraliste + 4 années de spécialisation

Le psychiatre s’occupe des troubles psychologiques, psychiques, du comportement, des souffrances morales et des maladies mentales. Ses interventions sont basées sur l’écoute, le dialogue auprès de toutes les tranches d’âge. Il peut traiter des maladies chroniques ou intervenir dans des situation de crise aiguë.

Sage-femme

Durée minimum des études : 5 ans. L’accès à l’une des écoles agréées de formation se fait sur concours.

La sage-femme accompagne la naissance de l’enfant, du début de la grossesse jusqu’aux premiers jours de la vie du bébé. C’est à la fois un métier médical qui amène à pratiquer des examens et des échographies, et un métier à caractère social par le suivi psychologique de la mère et la préparation à l’accouchement.

La sage-femme est présente le jour de l’accouchement, l’intervention du médecin n’étant requise qu’en cas de complication. Le nom «technique» de cette profession presque exclusivement féminine est «maïeuticien».

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2 – LA PACES

Les étudiants en médecine, en chirurgie dentaire, en pharmacie et les sages-femmes doivent suivre cette première année commune.

Pour passer au mieux cette sélection, il est préférable d’avoir un bac S avec mention. Le programme est très chargé avec :

  • des sciences fondamentales : biologie, physique, chimie, pharmacologie ;
  • des sciences médicales : anatomie, histologie, embryologie, physiologie ;
  • des sciences humaines et sociales.
    Il n’y a presque pas de pratique et l’apprentissage est basé sur le «par cœur».

La sélection pour la seconde année se fait dès le mois de décembre avec la première partie du concours. Seuls les lauréats à ce premier concours pourront poursuivre l’année et passer les concours qu’ils auront choisis à la fin de l’année. Il est possible de préparer jusqu’à 4 concours parmi les métiers cités plus haut. Le nombre de places en 2e année est fixé par le numerus clausus national qui est réparti sur les différentes universités.

Attention, pour être admis au niveau supérieur, il faut être classé en «rang utile» qui est très au-dessus de la moyenne. Les étudiants ayant échoué au 1er ou au 2e concours auront des possibilités de réorientation généralement dans le secteur paramédical.

Certains établissements universitaires proposent une alternative à la PACES avec des licences qui permettent d’entrer en 2e ou 3e année d’études médicales. C’est le cas à :

  • Angers, avec le parcours Pluripass ;
  • Clermont-Ferrand 1, avec une L2 ou une L3 sciences pour la santé renforcées de modules donnant accès à la 2e année d’études médicales ;
  • Paris 5, Paris 7, Paris 13 et Saint-Étienne, pour des L2 ou L3 renforcées de modules pour entrer en 2e année d’études médicales ;
  • Poitiers, où la L2 sciences de la vie renforcée donne accès à une L2 de médecine, de maïeutique ou de pharmacie et une L2 physique-chimie à une L2 de pharmacie ;
  • Rouen, pour une L2 ou une L3 sciences pour la santé renforcées de modules afin d’entrer en 2e année d’études médicales ;
  • Strasbourg, où une L2 ou une L3 sciences de la vie ou chimie renforcées de modules donnent accès à une 2e année d’études médicales ;
  • Tours, avec une L2 ou une L3 sciences de la vie ou chimie renforcées de modules permettant l’entrée en 2e année d’études médicales.

Pensez à la prépa
La plupart des étudiants souhaitant intégrer le PACES passent par une prépa proposée par les universités. Sans garantie de réussite au concours, ces prépa permettent d’acquérir les bons réflexes, les méthodes de travail et de prendre confiance en soi. Mais ces classes préparatoires coûtent de une à deux années supplémentaires aux étudiants.

3 – LES MÉTIERS DU SOIN ET DE L’ASSISTANCE

Auxiliaires indispensables du corps médical, les infirmiers et les aides-soignants mettent en œuvre les traitements prescrits par les médecins et veillent sur les patients 24 heures sur 24. Tenus également au secret professionnel, ils font partie intégrante de l’équipe soignante.

Infirmier

Durée minimum des études : 3 ans de formation dans un IFSI (Institut de formation en soins infirmiers). Le diplôme d’État est reconnu au grade de licence. La formation est accessible sur concours à partir de 17 ans. Si tous les bacs sont admis pour se présenter au concours d’entrée, il est conseillé d’avoir un bac ST2S.

L’infirmier assure la sécurité des patients, la continuité et la qualité des soins. Il intervient uniquement sur prescription du médecin.

Au quotidien, l’infirmier pose les perfusions, fait les pansements, les prises de sang, distribue les médicaments, vérifie le bon fonctionnement et les réglages corrects des appareils d’assistance. Accompagné des aides-soignants, il pratique aussi les soins d’hygiène et de confort des patients. Il est le premier à intervenir en cas d’urgence.

Certaines tâches administratives lui incombent : admission, comptes-rendus des visites du médecin, planning, approvisionnement, etc.

C’est un travail d’équipe, avec des horaires décalés et de nuit, qui demande beaucoup de résistance physique et psychologique en même temps qu’un grand sens des relations humaines.

Pour en savoir plus sur les modes de recrutement des infirmiers dans la Fonction publique et leur rémunération, voir notre fiche Infirmier : fiche métier.

Aide-soignant

Durée minimum des études : 1 an dans une des nombreuses écoles spécialisées. Le concours d’entrée est accessible sans diplôme aux candidats âgés de 17 ans au moins à la date d’entrée en formation. Il est conseillé de se présenter au moins avec un baccalauréat professionnel «Accompagnement, soins et services à la personne» ou «Services aux personnes et aux territoires».

L’aide-soignant veille à l’hygiène et au confort physique et moral des malades. Il les aide pour leur toilette, les repas, les gestes de la vie courante à l’hôpital. La préparation et la distribution des plateaux repas, le changement du linge de lit, le ménage des chambres incombent à l’aide-soignant.

En revanche, il n’effectue pas de soins médicaux ou de distribution de médicaments, mais il peut assister le personnel infirmier pour le changement de pansements ou la prise de mesures médicales (tension artérielle, température, etc.).

Pour en savoir plus sur les modes de recrutement des aides-soignants dans la Fonction publique et leur rémunération, voir notre fiche Aide-soignant : fiche métier.

4 – LES MÉTIERS DU BLOC OPÉRATOIRE

En plus des médecins anesthésistes, les métiers du bloc opératoire comptent les sages-femmes (voir plus haut), les infirmiers de bloc opératoire et les infirmiers anesthésistes.

Infirmier de bloc opératoire

Formation : ouverte aux infirmiers et aux sages-femmes qui justifient de deux ans d’exercice professionnel au 1er janvier de l’année du concours et qui ont réussi le concours d’entrée dans la spécialité, la formation dure 18 mois et permet d’obtenir le diplôme d’État, nécessaire à l’exercice du métier.

L’infirmier de bloc opératoire participe aux interventions chirurgicales. Il prépare les instruments, assure leur stérilisation, vérifie les équipements, organise leur maintenance, assure la désinfection des locaux. Au moment de l’intervention, il accueille le patient et vérifie son identité ainsi que le contenu de son dossier médical. Il prépare le patient à l’intervention.

Il existe trois fonctions pour les infirmiers de bloc opératoire :

  • Instrumentiste : pendant l’opération, il fait partie de l’équipe médiale pour présenter les instruments au chirurgien selon ses besoins.
  • Aide-opératoire : toujours pendant l’intervention, il assiste et facilite les gestes du chirurgien en maintenant les écarteurs en position, en positionnant les fils de suture, en nettoyant la plaie pendant l’opération, etc.
  • Circulant : hors de la salle stérile, il intervient avant et après les opérations. Il assure le bon fonctionnement de l’environnement opératoire, limite les entrées et les sorties, fait le tampon entre l’environnement stérile de la salle d’opération et le milieu non stérile des zones amonts. Il joue un rôle majeur dans la prévention des infections nosocomiales.

Pour en savoir plus sur les modes de recrutement des infirmiers dans la Fonction publique et leur rémunération, voir notre fiche Infirmier : fiche métier.

Infirmier anesthésiste

Formation : ouverte aux infirmiers et aux sages-femmes qui justifient de deux ans d’exercice professionnel au 1er janvier de l’année du concours et qui ont réussi le concours d’entrée dans la spécialité, la formation dure 24 mois et permet d’obtenir le diplôme d’État, nécessaire à l’exercice du métier.

L’infirmier anesthésiste participe à la prise en charge du patient tout au long du processus opératoire : avant l’intervention pour l’endormissement, pendant pour le maintien du niveau de sommeil et le contrôle des fonctions vitales, et après lors de la phase de réveil. Sous les ordres du médecin anesthésiste, il veille à la sécurité des soins et au contrôle du matériel d’anesthésie.

Les services d’urgence et de réanimation intègrent également des infirmiers anesthésistes après une formation spécifique à la médecine d’urgence.

Pour en savoir plus sur les modes de recrutement des infirmiers dans la Fonction publique et leur rémunération, voir notre fiche Infirmier : fiche métier.

5 – LES MÉTIERS DE LA PHARMACIE ET DU LABORATOIRE D’ANALYSES MÉDICALES

Cette famille de métiers se situe essentiellement dans les métiers paramédicaux que nous traitons dans une fiche spécifique Les métiers du Paramédical : voir «technicien d’analyses médicales» et «préparateur en pharmacie».

Cependant, nous traitons ici des pharmaciens dont les études débutent avec la PACES et se terminent par un doctorat.

Docteur en pharmacie

Durée minimum des études : 6 ans pour les candidats à l’exercice en officine ou dans l’industrie et 9 ans avec l’accès aux spécialités.
Le cycle long, qui complète le cycle court de 6 ans, est constitué d’un internat de 4 ans et permet de préparer :

  • le diplôme d’études spécialisées de biologie médicale (biologiste en laboratoire d’analyses),
  • le diplôme de pharmacien des hôpitaux,
  • le diplôme d’inspecteur de la santé.

Dans les hôpitaux, le pharmacien organise la pharmacie centrale, lieu dédié non seulement aux médicaments mais aussi à l’appareillage médical : béquilles, cannes, atèles, minerves, etc. Assisté de préparateurs en pharmacie, il assure les commandes, le suivi des stocks, la distribution des médicaments aux différents services. Il participe également aux protocoles d’expérimentation de nouveaux médicaments avec les médecins. Il peut aussi contribuer à la recherche fondamentale au sein d’un organisme public.

Contrairement à celui qui exerce en officine, le pharmacien hospitalier n’est pas en contact direct des patients mais il a un rôle logistique de premier plan pour le bon fonctionnement des établissements de soins.

6 – INFORMATIONS UTILES



mis à jour le 7 Déc 2022

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