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Gaël, passionné de musique et rédacteur territorial auprès d’un service culturel

À la sortie de mes études, j’ai pris une année pour préparer le concours. Je ne travaillais pas, et étais inscrit dans un institut de préparation aux carrières administratives, catégorie A, auquel j’allais rarement.

En effet, j’ai rapidement compris que pour réussir ce concours je devais rompre avec le côté scolaire et y aller de manière autonome, c’était complètement inconscient, mais ça a payé.

J’ai appris la méthode de la note de synthèse dans des bouquins ; ce n’est pas la partie qui m’a le plus enrichi, j’ai vécu cet exercice comme un exercice bête et méchant (enfin pas si méchant que ça, car quand on a bien compris la méthode, il n’y a plus trop de surprise). Parallèlement j’ai préparé l’épreuve de culture générale en faisant des fiches de lecture.

Je passais la moitié de mon temps dans la médiathèque de ma ville à lire des articles de presse, des études, des magazines, etc. Une revue qui m’a bien aidé est Sciences Humaines ; j’y ai puisé je ne sais combien de fiches de lecture sur des thématiques très diverses.

Je crois que la diversité est la clef de cette épreuve : ne pas se contenter d’être un expert dans une spécialité, et d’ailleurs ne pas chercher à être un expert dans toutes les spécialités.

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Je crois que ce qu’on nous demande est de savoir faire le lien entre des connaissances empruntées dans des thématiques aussi éloignées que peuvent l’être le sport et la philosophie par exemple et pour ça avoir un classeur bien organisé de fiches de lectures classées par thématiques (associées à une couleur par exemple) permet de mobiliser des connaissances rapidement le jour de l’épreuve.

J’avais proposé des échanges de fiches de lecture à cette époque sur un forum. Mais j’ai vite compris que la limite de l’exercice était qu’une fiche de lecture n’est efficace que si on la rédige soi-même, sauf à refaire une fiche de lecture en partant d’une autre plus étoffée.

J’ai procédé comme ça pour étudier la République de Platon, ce qui m’a évité de m’avaler le pavé car je n’avais plus trop de temps, et j’ai réussi à le caser le jour de l’épreuve.

La préparation à cette épreuve de Culture générale a été la plus enrichissante pour moi, j’en garde un très bon souvenir. Attention tout de même à ne pas négliger la note de synthèse.

Par chance j’avais un copain formateur qui m’a aidé un peu là-dessus. Grâce à lui j’ai compris que l’essentiel dans cette épreuve était de pratiquer. J’ai bloqué plusieurs après-midis peu de temps avant le concours pour faire des notes de synthèses qu’il me corrigeait. Je l’ai préparé un peu à la manière d’un sportif. Je réduisais mon temps à chaque nouvelle note. Je n’en ai pas fait énormément, mais la dernière était la bonne : lorsque j’ai eu fini la dernière dans les délais du concours, j’ai su que j’étais prêt : j’étais réglé comme du papier à musique. 😉

À l’épreuve de conversation avec le jury, j’avais en face de moi la gentille et le méchant, c’était très clair. L’une semblait marquer un intérêt marqué pour ce que je racontais, l’autre passait son temps à bâiller et à regarder sa montre, mais j’étais prévenu, ça ne m’a pas déstabilisé. Je ne comprends pas trop l’intérêt de ce genre de pratiques déstabilisantes pour un jury, mais c’est le jeu, il suffit d’y être préparé.

J’ai un deuxième souvenir que je ne peux pas résister à mentionner aussi. Je me souviens que le sujet portait sur la question écologique, un sujet dans lequel les collectivités sont de plus en plus investies et qui suscite beaucoup de passion, et j’ai abordé la question sous un angle critique.

Je ne vais pas refaire l’exposé ici, mais en résumé, j’ai remis en question la pertinence de certaines actions des collectivités dans le domaine. J’ai eu deux gros yeux en face de moi, et à ce moment j’ai su qu’ils avaient mordu à l’hameçon. C’est une façon de parler, car je me suis contenté de défendre mon point de vue avec des arguments solides, je le suppose, que je ne les ai pas laissé démonter. C’est à cette épreuve que j’ai eu ma meilleure note…

J’ai choisi comme métier le domaine culturel dans sa partie «administrativo-technique». Je suis rédacteur territorial auprès d’un service culturel et occupe un poste de responsable opérationnel d’un dispositif d’aide à l’accès aux biens et services culturels auprès des jeunes.

Je suis passionné de musique. Cependant j’ai compris que ce n’était pas de cette manière que je vivrais pleinement ma passion. Je me suis découvert mille autres passions depuis, en partie grâce à mon poste, ce qui me permet d’envisager une certaine mobilité à plus ou moins long terme.


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mis à jour le 19 Juin 2022

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