Vendredi 6 juin, lors d’une conférence de presse commune, les Présidents des régions Lorraine (Jean-Pierre Masseret – PS) et Alsace (Philippe Richert – UMP) se sont déclarés prêts à « dépasser les postures politiciennes » afin d’avancer sur le rapprochement, déjà annoncé des deux collectivités : » Pour nous, l’Alsace-Lorraine c’est plutôt cohérent, alors on avance » selon J-P Masseret.
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Pour P Richert : « Je ne suis pas un enthousiaste de cette réforme, je ne dis pas qu’elle est incontournable et je peux en critiquer maints aspects, mais l’objectivité nous amène à dire regardons sur le fond ». Sur ce projet de rapprochement le Président de l’Alsace ajoute : « Réorganiser nos collectivités pour que notamment les régions soient plus fortes, c’est une priorité. C’est les décennies à venir que nous préparons. » Mais dans l’esprit des deux chefs des exécutifs, c’est aussi une affaire d’argent : « Si on met ensemble le PIB de la Lorraine et celui de l’Alsace, on est largement au dessus de 100 milliards, ça commence à compter! C’est plus que le PIB de certains pays européens » indique P Richert.
L’Alsace et la Lorraine font figure de pionniers, et leur projet à valeur de test. Ce sont les régions les plus avancées dans leur projet de fusion, et elles sont dirigées par des majorités politiques différentes. Dans le climat d’inquiétude produit par l’avancée à marche forcée du gouvernement, la « lune de miel » des deux régions de l’Est étonne les autres exécutifs locaux. Le succès de ce projet dépend essentiellement de l’accueil favorable ou non qu’en feront les acteurs politiques locaux. Si deux régions de deux bords politiques différents y parvient, l’espoir doit être permis partout ailleurs…