La Cour des Comptes, dans son rapport publié le 27 juin 2013, insiste sur la nécessité de nouvelles économies passant par la réduction des budgets publics.
A ce titre, la Cours estime que le gel du point d’indice est une mesure nécessaire pour la réduction des déficits, même si elle pénalise de manière significative la carrière des fonctionnaires. Selon ce rapport, une augmentation de 1 % de la valeur du point d’indice augmente la masse salariale de 1.8 milliard d’euros (750 millions d’euros pour l’État, 600 millions pour les collectivités territoriales et 400 millions pour la fonction publique hospitalière).
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Le point d’indice est déjà gelé jusqu’en 2014. Les préconisations des Sages étendent l’échéance à 2015. Mais, d’après son Président Didier Migaud, » la Cour ne décide rien et n’exige rien ! ». Il a tenu à préciser que le gel du point d’indice n’est pas une mesure permanente et propose, en complément, le non-remplacement d’un départ à la retraite sur six pour une baisse annuelle de 10 000 postes. Une mesure a assortir, selon Didier Migaud, d’une augmentation du temps de travail : « Une telle réduction, à répartir sur tout ou partie des administrations de l’État en fonction des priorités de l’action gouvernementale, pourrait s’accompagner d’une option visant à augmenter la durée effective du travail des agents afin de limiter les conséquences des réductions d’effectifs sur la quantité et la qualité des services publics rendus. »