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Thomas, 26 ans, admis au concours d’inspecteur des douanes sans le bac

J’ai 26 ans et suis titulaire d’une licence en droit de l’université Paris 2. J’ai pu accéder à l’université, sans le bac, grâce à une Capacité en droit.

A la fin de ma licence en 2011, j’ai décidé d’arrêter la fac et de m’inscrire à un IPAG afin de préparer des concours de la Fonction publique (Police et Douane). Malgré la réputation des concours de niveau A, jugés trop sélectifs pour être réussis avec un simple niveau Bac +3, j’ai suivi ma voie et j’ai travaillé. Car seul le travail compte.

Le concours d’Inspecteur des douanes est le premier que j’ai passé au cours de l’année, en janvier 2012, et c’est aussi le premier que j’ai réussi, le 14 mai dernier. J’étais également admissible aux deux branches des concours de contrôleur des douanes.

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Je pense pouvoir dire que seuls comptent la motivation et le travail.
Certes, des personnes avec un cursus solide du type Sciences politiques (IEP) ou Master 2 auront statistiquement plus de chances. Mais les statistiques ne demandent qu’à être contrariées !

J’ai choisi le service public pour plusieurs raisons. Peut-être par tradition familiale, mes parents étant fonctionnaires en retraite aux Finances et à l’Intérieur. Mais surtout par besoin d’une finalité, d’un but à mon activité au sein de l’administration. Car au-delà de notre activité propre, le service public a une finalité, ou des finalités (lutte contre la fraude pour les douanes par exemple), contrairement au secteur privé ou la finalité est bien souvent lucrative. Ce n’est pas condamnable en soit, mais l’on peut avoir besoin de plus.

Je me suis inscrit dans un IPAG afin d’être cadré et de bénéficier
d’entraînements réguliers. J’ai eu la chance d’avoir des entraînements écrits toutes les semaines, ce qui m’a permis de m’améliorer et
de travailler efficacement. Notamment au niveau méthode de
dissertation et note de synthèse (que je n’avais jamais pratiquée auparavant). Furent organisées des simulations d’oraux (avec des professionnels notamment) qui m’ont aussi permis d’être le plus efficace possible. Le fait d’être plusieurs a aussi créé une émulation saine ainsi que des amitiés. Avec le recul, ce fut une année éprouvante, mais mes efforts ont payé.

Mes oraux se sont particulièrement bien déroulés. J’ai le souvenir d’un oral de finances publiques assez éprouvant. Après une brève présentation d’un sujet donné, vous êtes parti pour 25 minutes de questions sur un programme vaste et dense. Lorsque vous répondez bien, on vous coupe. Au contraire, lorsque vous répondez mal, on creuse. On en sort lessivé et dubitatif sur notre prestation.

Le Grand oral, le plus stressant, est finalement celui qui s’est le mieux déroulé. Je m’étais beaucoup entraîné et je n’ai pas été déstabilisé par les questions ou les «techniques» particulières du jury. J’ai même pris plaisir dans l’exercice.


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mis à jour le 19 Juin 2022

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