Mieux informer pour être mieux comprises et mieux perçues par les administrés : publications, colloques, séminaires…, les administrations cherchent par tous les moyens à communiquer. Elles ont besoin de se faire connaître, d’expliquer ce qu’elles font, des missions entre information et publicité. Et avec l’arrivée des nouvelles technologies, les échanges se sont facilités et multipliés.
Une communication aussi bien externe qu’interne
En externe, il s’agit d’informer le public sur les services proposés par l’administration via un magazine, un site internet, une conférence de presse…
En interne, il s’agit de tenir les agents au courant de ce qui se passe sur leur lieu de travail par l’intermédiaire de messages intranet, de listes de diffusion, ou encore de brochures internes.
Dans les collectivités, la communication interne est rattachée au secrétariat général ou à la direction des ressources humaines. Elle est donc indépendante du service de communication.
Quoi qu’il en soit, les métiers s’articulent autour de 3 axes : les professionnels de l’information, les relationnels et les techniciens créatifs.
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Des professionnels de l’information
La plupart des administrations diffusent leur propre magazine dans lequel sont publiées les informations relatives à leur activité. Au niveau interne, ce sont des documents de travail, des bilans, des journaux internes…
Par l’intermédiaire de ces supports, elles cherchent à se faire connaître et à mettre au jour ce qu’elles font et ce qu’elles projettent de faire. C’est toujours une part de leur image qui est transmise dans ces publications.
Professionnels de l’information, les journalistes (cat. A, B) et les reporters-photographes (cat. A, B et C) informent le public des événements de la vie locale. Dans la fonction publique territoriale, ils appartiennent aux cadres d’emplois d’attachés de catégorie A, de rédacteurs (cat. B) ou d’adjoints administratifs (cat. C). À la Ville de Paris, les photographes appartiennent au corps des maîtres-ouvriers (cat. C).
Ils sont plus ou moins spécialisés dans un domaine, selon l’administration dans laquelle ils travaillent :
- Dans les mairies, ils rechercheront des informations sur les écoles, les projets de quartiers, la vie locale…
- Dans les conseils généraux, les infos concernent le département…
- Dans les universités, étant donné le caractère scientifique de l’établissement, on trouvera des photographes scientifiques — cadre d’emplois : ingénieur (cat. A), technicien (cat. B) —, recrutés au niveau licence et ayant suivi une formation de préférence en rapport avec les techniques de l’image.
Une fois les informations rédigées, les secrétaires de rédaction – cadre d’emplois : rédacteurs (cat. B), chargés de la relecture et de la correction, doivent rester attentifs à la cohérence de la mise en forme de l’information.
À leurs côtés, les documentalistes (cat. A, B) (voir filière Culture) sont là notamment pour gérer l’organisation des publications et fournir aux journalistes les informations complémentaires dont ils auraient besoin pour leurs articles.
Des «relationnels» convaincants
Il ne suffit pas d’écrire et de publier, encore faut-il se faire connaître du grand public, des médias, des autres institutions.
Les attachés de presse (cat. A) – cadre d’emplois dans la fonction publique territoriale : attaché (cat. A) – diffusent dans la presse l’information relative à un événement, rédigent des communiqués et des dossiers de presse et mettent en valeur l’aspect visuel des informations.
Les chargés de communication (cat. A, B) – cadre d’emplois : attaché (cat. A) ou rédacteur (cat. B) – et leurs assistants de communication (cat. A) appliquent et développent les stratégies de communication fixées par le directeur de la communication (cat. A). Leur travail relève de la création, de la conception des contenus des supports de communication, tout en veillant à leur cohérence et à leur pertinence.
Les chargés de communication sont présents dans toutes les fonctions publiques, c’est dire leur importance quant à la promotion d’une collectivité, d’un ministère ou d’un établissement hospitalier.
La communication peut également prendre la forme d’animations qui cherchent à sensibiliser le public tout en l’informant. Cette communication passe par exemple par des expositions, le plus souvent temporaires, axées sur un thème précis.
À l’INSERM, la diffusion des connaissances scientifiques est l’affaire des chargés de médiation scientifique (cat. A) (niveau licence), et des médiateurs scientifiques proprement dits (cat. A) (niveau doctorat, diplôme d’ingénieur).
Dans les collectivités, ces actions de communication et d’information se développent, notamment en matière d’environnement, grâce aux animateurs nature (cat. B), éco-interprètes (cat. B)…
Dans le cadre d’animations à caractère culturel, ils sont animateurs du patrimoine (cat. C) ou chargés de mission culture (cat. A, B), recrutés par les collectivités ou le ministère de la Culture et ont pour vocation de faire connaître au grand public les trésors du patrimoine culturel français (voir les métiers d l’animation).
Des techniciens de plus en plus créatifs
Le côté technique est généralement assuré par des techniciens qui manient les outils informatiques et techniques à la perfection.
On trouve dans la fonction publique territoriale des imprimeurs-reprographes (cat. C) et des ouvriers qualifiés d’imprimerie (cat. C) – cadre d’emplois : agent technique (cat. C) ou agent de maîtrise (cat. C) – qui ont à réaliser la reproduction des documents, la dorure, l’assemblage, les reliures, etc., et qui peuvent avoir à effectuer le réglage des machines.
Ils sont encadrés par le chef d’atelier d’imprimerie – cadre d’emplois : contrôleur de travaux (cat. B) ou agent de maîtrise (cat. C) – qui organise le travail, vérifie la qualité et gère le budget du service.
Mais avec Internet et le multimédia, les métiers techniques se sont diversifiés. Les services de communication font appel à de véritables professionnels de l’image, à la fois concepteurs et techniciens, qui font de la «communication visuelle». Les administrations intègrent désormais couleurs et phrases percutantes dans leurs sites Internet et leurs magazines. Elles ne reculent pas devant l’innovation.
Les webmestres (cat. A – niveau licence) conçoivent et réalisent les sites des administrations. Les services de communication emploient plus ou moins de personnel, selon leurs besoins et leurs moyens.
Dans l’audiovisuel, on trouve des producteurs-éditeurs de produits audiovisuels ou multimédias (cat. A). Recrutés au niveau doctorat ou diplôme d’ingénieur, ils sont chargés de définir les stratégies éditoriales. Ils coordonnent les activités des techniciens photographes (cat. B – niveau bac) qui réalisent et traitent les photos pour différents supports et des webmestres (cat. A – niveau licence).
Dans les arts graphiques, on trouve des dessinateurs, des maquettistes, des infographistes, des techniciens en graphisme – cadre d’emplois : technicien supérieur (cat. B), ouvrier professionnel (cat. C) ou agent de maîtrise (cat. C) -. Ces agents, dont l’outil de travail est l’ordinateur, conçoivent et réalisent des supports de toutes sortes.
Selon la taille et les moyens de la structure, les agents de la communication seront plus ou moins polyvalents. À l’INSERM, par exemple, la communication des connaissances scientifiques est un enjeu important de l’établissement : 7 000 publications voient en effet le jour chaque année. Le personnel est nombreux et spécialisé, ce qui ne sera pas le cas du service de communication d’une petite mairie qui ne pourra compter que sur une équipe de deux ou trois agents.
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