Quand elle a envisagé sa mobilité via un détachement, Hélène s’est fait accompagner par une conseillère mobilité-carrière dont les compétences de coach lui ont permis de prendre confiance en elle et d’obtenir le poste qu’elle visait. Elle raconte son parcours.
Le service public a été un choix dès mes études. J’ai choisi droit et de me spécialiser en droit public, car cela avait un vrai sens pour moi de travailler au service de l’État pour l’intérêt général ainsi qu’à l’étude des droits qui régissent les relations entre l’État et les particuliers.
Certaines fonctions m’intéressaient, j’ai tenté et réussi des concours, notamment un concours de juriste au CNRS. J’ai choisi ce métier de juriste pour travailler à ma petite échelle au respect et à la défense des droits en général. L’étude du droit, c’était pour moi une forme d’étude de la vie en commun. Cela touche vraiment la vie au quotidien.
J’avais poursuivi mes études jusqu’en maîtrise de droit public à Caen. J’avais effectué mon troisième cycle ainsi que mon stage de fin d’études à Paris dans cette même matière. J’ai ensuite, tout au long de mon parcours professionnel, continué à me former. J’ai notamment pu valider un diplôme universitaire en 2006 dans le domaine de la valorisation de la recherche et de l’innovation biomédicale.
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La curiosité m’a amenée à effectuer beaucoup de mobilités. Elles ont toutes été enrichissantes. J’ai eu l’occasion de travailler au niveau national, régional et local. Ce sont les fonctions qui m’ont permis de toucher à plusieurs matières qui m’ont le plus intéressée.
J’ai demandé un détachement en octobre 2017 car j’avais envie de découvrir une autre structure, un autre fonctionnement. Au CNRS, j’ai eu la chance de travailler au niveau national, régional et local, j’avais envie de découvrir une autre administration. J’avais envie d’apprendre et d’évoluer dans un autre environnement pour apprendre encore auprès de collègues d’autres administrations par le partage et la formation.
Cette démarche de détachement a abouti suite à un travail très important mené avec la plateforme interministérielle RH. J’avais des doutes sur mes capacités à occuper certaines fonctions. À l’origine, je n’ai pas une grande confiance en moi. J’avais une certaine crainte de l’inconnu, de ne pas être à la hauteur. Mes espoirs étaient pourtant concentrés dans cet avenir et la volonté de bouger et d’évoluer.
J’ai rencontré la conseillère mobilité-carrière de la plateforme interministérielle Normandie, une femme formidable qui m’a donné l’envie de foncer et plein de raisons d’y croire. J’ai retravaillé avec cette dame mon parcours, sous la forme d’un coaching, et elle m’a vraiment aidée, pendant plusieurs mois, à avoir toute confiance dans l’avenir, où que j’aille. Sans elle, je ne pense pas que j’en serais là, vraiment.
Nous avions des rendez-vous réguliers et nous avons beaucoup travaillé et cela sur plusieurs registres : mon parcours, mes compétences, ma personnalité. Elle m’a aidée à bien identifier ce qui m’intéresse, ce qui est essentiel pour moi dans le travail, mes valeurs et, petit à petit, tout s’éclaircit et devient assez limpide. Finalement, ce travail m’a permis de me poser, de faire un bilan de ce que j’avais fait pour vraiment m’aider à faire les bons choix pour l’avenir.
J’ai eu des hauts et des bas. Les principales difficultés venaient d’a priori que j’avais en tête. On ne m’avait jamais vraiment dit, comme l’a pu me dire cette dame, que j’avais beaucoup d’atouts à faire valoir. Cela m’a vraiment redonné confiance. Et je ne n’ai pas perdu cette confiance depuis. Ce travail fait avec ma conseillère mobilité-carrière m’aide encore au quotidien dans mon travail. Un grand merci à ce service offert par la plateforme et à ma conseillère en particulier !
J’ai donc obtenu, en détachement, un poste de responsable du service des ressources humaines à l’ENSICAEN, une école publique d’ingénieurs et centre de recherche. Je n’ai pas eu à déménager et mes horaires restent sensiblement les mêmes. J’ai été accompagnée dans ma prise de fonctions par ma conseillère mobilité-carrière, par la formation, par mes collègues de l’ENSICAEN.
Le bilan de cette démarche est très positif concernant mon enrichissement personnel, humain, par le partage des pratiques et la formation. Il faut faire connaissance avec de nouveaux collègues, comprendre une nouvelle organisation, apprendre de nouveaux circuits. J’ai toujours été curieuse.
Par contre, le bilan est plutôt négatif sur mon déroulement de carrière. La mobilité n’est pas reconnue. À chaque mobilité, on me fait comprendre à l’arrivée que je suis nouvelle et qu’il faudra faire mes preuves avant un avancement. C’est assez désolant. Mon poste précédent, on m’a même dit que je repartais de zéro, alors que je suis titulaire au CNRS depuis 1999… Incroyable…
Pour l’instant, je viens de renouveler mon détachement. À terme, je n’exclus pas d’intégrer si l’établissement veut bien de moi bien sûr !
À ceux qui envisagent une mobilité professionnelle, je conseille de foncer, juste pour continuer d’apprendre et de s’ouvrir à de nouveaux horizons !
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